Ce qu’il faut connaitre avant de se lancer dans la SCPI ou dans l’OPCI
La plupart des investisseurs, notamment les novices, souhaitent, à l’instar de leurs aînés, tirer profit de leurs capitaux et décident d’investir dans l’immobilier. Or, placer son argent dans l’immobilier n’est pas toujours facile. Cet article dévoile tous les éléments à connaître avant de se lancer dans la SCPI ou dans l’OPCI.
Tout ce qu’il faut savoir avant tout investissement
La société civile de placement immobilier (SCPI) et l’organisme de placement collectif immobilier (OPCI) sont deux placements qui présentent chacun des avantages et des inconvénients. Mais pour investir efficacement son argent et bien avant d’engager ses capitaux dans l’immobilier, certains éléments se doivent d’être connus.
Tout d’abord, il faut savoir que si les revenus fonciers proviennent uniquement des SCPI, opter pour le régime du micro foncier n’est pas faisable. L’OPCI, en revanche, est coté tous les 15 jours ou tous les mois, et l’organisme doit racheter les parts des investisseurs.
Comment se déroule la revente des parts en SCPI ?
La revente des parts en SCPI nécessite un capital flexible ou un placement en phase d’accroissement de capital. Pour ce faire, l’investisseur est invité à informer la société de gestion pour une transaction manuelle. Pour la SCPI, les capitaux peuvent être conservés jusqu’à 8 ans.
Pour une SCPI à capital fixe par exemple, la revente s’effectue dès lors qu’un acheteur se présente et accepte le prix. La transaction peut toutefois durer plusieurs mois. Concernant les SCPI intégrées dans l’assurance vie, l’investisseur n’a pas à se soucier de la liquidité étant donné que l’assureur la garantit. Son remboursement s’effectue généralement en 2 mois même si l’assureur n’arrive pas à revendre les parts.
Bons à savoir
Avant de choisir la pierre papier SCPI, il faut à tout prix prendre le temps de s’informer sur sa politique d’investissement et son portefeuille, et demander conseil auprès des experts pour tout ce qui touche au volet financier. C’est également le cas pour l’OPCI. Le détenteur peut par ailleurs avoir une nue-propriété en SCPI. Mieux, celle-ci ne figurera pas à l’actif ISF ni à l’IFI.
Il convient de savoir en outre qu’en SCPI, tout comme en OPCI, l’acheteur peut être une personne morale ou physique. Dans le cas d’une entreprise en quête de placement pour varier sa trésorerie, le choix des OPCI est une bonne idée. En effet, la liquidité et le rendement en OPCI sont largement supérieurs. Pour finir, il est judicieux d’évaluer sa fiscalité avant de prendre la décision d’investir en SCPI ou en OPCI.
Investir dans la pierre-papier pour épargner sur le long terme
Il convient également de savoir que l’OPCI est un placement profitable qui a collecté plus de 4,21 milliards d’euros en 2017. Pour les investisseurs qui désirent épargner sur le long terme, l’OPCI est le plus indiqué selon Arnaud Dewachter, le délégué général de l’Aspim, l’association professionnelle regroupant les sociétés de gestion immobilière. L’OPPCI, enfin, est la version adaptée aux professionnels.